La profession de traducteur médical – La traduction permet de franchir la barrière de la langue et ainsi assurer la transmission fidèle d’un message en reproduisant son style et son sens. On traduit des films, des livres, des contrats, des modes d’emploi, mais aussi des textes plus spécialisés. Karine Quessy est traductrice médicale. Elle nous ouvre les portes de cette profession complexe, mais combien passionnante!
En quoi consiste le métier de traducteur médical?
Je traduis, de l’anglais vers le français, des documents médicaux de tous genres. Souvent, les textes que je traduis portent sur de nouveaux produits vendus sur le marché (ex. : médicaments).
Je travaille actuellement à mon compte, mais j’ai œuvré à titre de traductrice pour différentes entreprises. Évidemment, on note des avantages aux deux types d’emploi. Par exemple, le travail à la pige est plus précaire qu’un poste salarié. La pression de performance est toutefois moins grande et la rémunération un peu plus élevée.
Pourquoi vous être spécialisé en traduction médicale?
À la fin de mes études secondaires, j’ai considéré les sciences. J’avais cependant un intérêt marqué pour l’écriture et je me suis plutôt orienté vers les lettres. J’ai ainsi terminé un premier baccalauréat en littérature, puis un second en traduction. Dans le cadre de ce deuxième baccalauréat, j’ai effectué un stage en entreprise dans le milieu pharmaceutique. C’est donc un peu naturellement que je me suis spécialisée en traduction médicale.
Quelles sont les compétences recherchées chez un traducteur médical?
Le traducteur médical doit faire preuve de rigueur et d’uniformité dans ses textes. Il doit également avoir une bonne plume, afin que le document traduit se lise sans accrocs. Cet aspect de la profession est d’autant plus important dans le secteur médical, car les phrases sont généralement complexes. Une fois traduit, le texte doit être lisible et compréhensible, en plus d’être adapté au lectorat cible, que ce soit des médecins, des représentants pharmaceutiques ou des patients.
De plus, la science et la médecine sont des domaines spécialisés. Pour cette raison, le traducteur médical doit être en mesure d’effectuer des recherches assez poussées afin de bien saisir la nature des textes à traduire, qui sont souvent très techniques. Il va sans dire que le produit fini se doit d’être fidèle à l’original.
Bien qu’un diplôme universitaire ne soit pas obligatoire pour devenir traducteur, il est de plus en plus exigé par les entreprises et les clients qui font appel à ces experts de la langue. Il en est de même pour l’adhésion du traducteur à un ordre de métier. En fait, la formation du traducteur et son affiliation à une association reconnue sont, pour plusieurs, gage de qualité et de professionnalisme.
Quelques associations professionnelles provinciales chapeautant les traducteurs :
- Société des traducteurs et interprètes de la Colombie-Britannique
- Association des traducteurs et interprètes de l’Alberta
- Association des traducteurs et interprètes de la Saskatchewan
- Association des traducteurs, terminologues et interprètes du Manitoba
- Corporation des traducteurs, traductrices, terminologues et interprètes du Nouveau-Brunswick
- Association des traducteurs de la Nouvelle-Écosse
- Association des traducteurs et interprètes de l’Ontario
- Ordre des traducteurs, terminologues et interprètes agréés du Québec