Hausse de décès reliés au travail
La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec juge alarmante la hausse de 20% des décès reliés au travail en 2005, comparativement aux deux années précédentes. Ce nombre est passé de 175 à 225 depuis deux ans.
Si un employeur, par action ou omission, agit de manière à compromettre directement et sérieusement la santé, la sécurité ou l’intégrité physique d’un travailleur, il risque une amende de 5 000 $ à 20 000 $. Ces montants n’ont pas varié depuis l’adoption de la loi il y a 27 ans.
Or, les amendes sont de 1 000 000 $ au fédéral, de 500 000 $ en Ontario et en Colombie-Britannique et de 250 000 $ dans la plupart des autres provinces. (Étude des mécanismes de prévention et de participation en santé-sécurité du travail au Canada, Marcel Simard, Directeur de l’École de relations industrielles de l’Université de Montréal, décembre 2000.)
Année après année, depuis 27 ans, la FTQ a martelé la nécessité de l’application à tous les secteurs d’activité et tous les milieux de travail des mécanismes de prévention prévus dans la Loi sur la santé et la sécurité du travail : un agent de prévention, un comité de santé et sécurité du travail et un véritable programme de santé et sécurité.
« Malgré nos appels répétés depuis l’adoption de la loi en 1979, quelque 80 % des travailleurs et travailleuses du Québec ne sont toujours pas pleinement protégés par la loi, notamment au chapitre de la prévention », déplore Henri Massé, président de la FTQ.
Source : Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec